À propos des commentaires : ce que n’est pas Devenir historien-ne

Magritte-La-trahison-de-imageL’un des objectifs de Devenir historien-ne est de proposer à ses lectrices et ses lecteurs une sorte d’aide virtuelle à l’apprentissage de la méthodologie de la recherche en histoire. En somme, il s’agit de faciliter l’accès à des enseignements qui ne sont pas dispensés dans toutes les universités en offrant des conseils très concrets : de la façon dont on cite un ouvrage, à la façon dont on soutient un mémoire en passant par la rédaction d’un projet de recherche ou d’un compte rendu de lecture.

Pour autant, Devenir historien-ne n’est pas un forum où venir chercher, sans y travailler soi-même, une problématique pour un sujet par exemple. Les billets sont là pour vous orienter s’il vous semblent pertinents, ou pour être discutés s’ils vous semblent incomplets ou erronés, dans ce cas, n’hésitez pas à utiliser les commentaires. À compter de ce jour, ne seront donc plus publiés les commentaires du type :

Je commence une recherche sur […] Pouvez-vous me dire comment écrire mon projet ?” – Car vous disposez déjà de toutes les orientations possibles sur le carnet et que ses auteurs ne sauraient se substituer à vos enseignants.

Ou du type :

Je travaille sur […] quelle devrait être ma problématique ?” – Car faire de la recherche, c’est justement construire son objet et sa problématique sans demander à quelqu’un de le faire pour soi.

Bien entendu, tout commentaire nous invitant à traiter d’une question absente des billets déjà publiés ou toute remarque ou critique de ceux qui sont déjà en ligne seront publiés et très vivement appréciés.

 


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Émilien Ruiz (26 avril 2013). À propos des commentaires : ce que n’est pas Devenir historien-ne. Devenir historien-ne. Consulté le 16 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/njqx


6 réflexions sur « À propos des commentaires : ce que n’est pas Devenir historien-ne »

  1. Aurélien

    Étant en master histoire, parcours recherche avec un mémoire sur le VIème siècle après Jésus Christ je ne savais tout de même pas comment devait se passer une soutenance. Votre blog y a parfaitement répondu.

    Évidemment qu’on ne peut pas venir pour avoir un plan clé en main. mais pour des questions de méthodologie, cela reste un excellent site.

    Bonne continuation!

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      1. Mario RANALLETTI

        Bonjour Émilien,
        Pourriez-vous me donner de pistes bibliographiques sur la question suivante, SVP? Il me faut expliquer clairement à mes étudiants Argentins (1er cycle en Histoire) en Argentine qu’est-ce qu’un sujet de recherche pour un mémoire en Histoire et qu’est-ce qu’il n’est pas un sujet de recherche pour un mémoire en Histoire? Un mauvais usage de l’interdisciplinarité chez nous en Argentine est en train de créer des malentendus, et de plus en plus du mal à expliquer pourquoi certains des sujets choisis par mes étudiants sont de sujets pour une thèse en sociologie, ou en anthropologie, mais pas un sujet de recherche en histoire. Merci d’avance.

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        1. Émilien Ruiz Auteur de l’article

          Bonjour Mario, À vrai dire je n’ai pas de pistes bibliographiques qui me viendraient sur cette question. C’est une question que nous rencontrions parfois à l’EHESS lorsque j’étais chargé de l’enseignement de méthodologie qui a finalement donné naissance à ce blog. Des étudiants souhaitaient, par exemple, travailler telle crise politique et/ou sociale de l’été qui avait précédé la rentrée. S’agissant d’étudiants dont je ne dirigeais pas formellement les travaux, ce que je leur demandais systématiquement, c’était de défendre de façon argumentée et vraiment étayée en quoi leur approche était historienne et non uniquement sociologique, anthropologique, politiste etc. Cela poussait les étudiants à penser sérieusement leur démarche (et, souvent, à se rendre compte que leur approche n’était pas du tout historienne…) ; à s’interroger sur ce que peut être une “histoire du temps présent” voire une “histoire immédiate”. Sur cette question, vous trouverez peut-être des éléments utiles du côté de L’histoire immédiate. Historiographie, sources et méthodes (par Jean-François Soulet) et, dans ce compte rendu d’une rencontre scientifique du début des années 1990.

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